Alyans Pèp rejette le référendum et exige la sécurité avant toute élection

Alyans Pèp rejette le référendum et exige la sécurité avant toute élection
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Dans un contexte marqué par l’insécurité et la crise sociale, l’organisation Alyans Pèp exprime sa ferme opposition à la tenue d’un référendum constitutionnel en Haïti. Elle met en garde contre une consultation sans consensus et insiste sur la nécessité d’un climat propice avant toute modification de la Constitution.

Port-au-Prince,  le 11 février 2025._
Pour Alyans Pèp, un référendum doit être le fruit d’un consensus national. Il exige un climat de confiance, une organisation impartiale et une large acceptation populaire. Or, aucun de ces critères n’est réuni aujourd’hui.

« Si les conditions ne sont pas réunies, ce référendum ne sera qu’une mascarade et risque d’aggraver la crise actuelle », avertit l’organisation. Avant d’envisager une telle consultation, elle préconise des mesures concrètes pour améliorer la situation sécuritaire et économique du pays.

Une réforme constitutionnelle sous influence ?

L’organisation s’oppose à toute tentative de modification de la Constitution sous l’influence d’un groupe politique restreint. Elle appelle à une réflexion approfondie et à un véritable débat national sur la nécessité et les modalités d’un éventuel changement constitutionnel.

Pourquoi ce besoin urgent de révision alors que le pays est en plein effondrement ? Alyans Pèp dénonce l’absence de transparence autour des travaux déjà menés sur la question, notamment ceux de la commission créée sous l’administration de Jovenel Moïse et les propositions de l’ancien député Jerry Tardieu.

Sécurité avant élections

La priorité pour le peuple haïtien, selon Alyans Pèp, reste la sécurité. L’organisation exige un véritable engagement du gouvernement pour rétablir l’ordre avant toute élection.

Malgré l’augmentation des moyens mis à disposition de la Police nationale, la situation ne s’améliore pas. Alyans Pèp s’interroge :

Pourquoi les forces de l’ordre n’ont-elles pas encore lancé d’opérations pour rouvrir les routes bloquées par les gangs ?

Pourquoi les territoires contrôlés par les groupes armés s’étendent-ils chaque jour davantage ?

Pourquoi les commissariats abandonnés n’ont-ils toujours pas été repris ?


L’organisation estime qu’un plan clair doit être mis en place pour permettre aux populations déplacées de retourner dans leurs quartiers.

Face à l’inaction des autorités, Alyans Pèp se positionne comme un défenseur des intérêts du peuple haïtien. Elle appelle à la vigilance et à la mobilisation pour exiger un véritable changement.

« La sécurité d’abord, le reste après ! », conclut le document  portant les signatures  de Jean Fritznel Pierre Louis , Coordonnateur national et
Elange Donatien,  Secrétaire général.

RLnews

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