Betty Lamy dénonce une campagne de diffamation ciblée contre sa personne

L’entrepreneure Betty Lamy alerte sur une campagne de harcèlement orchestrée contre elle et ses associés, impliquant de fausses accusations relayées dans les médias haïtiens.
Port-au-Prince, 16 juin 2025. – L’entrepreneure Betty Lamy a publié une mise au point ferme face à une nouvelle vague d’attaques diffamatoires. Dans une déclaration adressée à l’opinion publique, elle réitère le contenu de sa note du 31 octobre 2024, dénonçant une campagne orchestrée par un individu se faisant passer pour un « journaliste anti-corruption », mais connu selon elle comme maître-chanteur au service d’un compétiteur malveillant.
Elle affirme que cette cabale touche non seulement sa personne, mais aussi sa famille et ses associés. Le dernier épisode en date : une publication parue dans des médias réputés du pays, notamment Le Nouvelliste et Le National, la présentant — sans aucune base légale ni procédure contradictoire — comme une personne à écarter de l’Association Nationale pour la Protection des Ressources Aquatiques (ANAPRA).
Betty Lamy juge cette démarche irrégulière, arbitraire et motivée par des intérêts obscurs. « J’ai déjà saisi les juridictions haïtiennes, françaises et américaines. La justice est en marche », assure-t-elle.
Elle déplore également « la faillite morale » de la direction actuelle de l’ANAPRA, qu’elle accuse de se prêter à cette instrumentalisation au lieu de défendre ses membres. Pour elle, l’association, censée promouvoir la pêche durable et la valorisation des produits marins, est aujourd’hui détournée de sa mission au profit de règlements de comptes personnels.
Dans un pays marqué par le machisme systémique, elle affirme refuser de céder à l’intimidation. « Mon parcours ne sera pas éclipsé par un énergumène sans nom », déclare-t-elle, mettant en avant son engagement pour une économie éthique et une justice sociale.
Elle appelle les autorités à faire la lumière sur ces attaques, les médias à faire preuve de rigueur, les associations de journalistes à mettre en place des mécanismes de contrôle, et les citoyens à résister à la désinformation.
« La diffamation ne détruit pas que des noms. Elle sape les fondations d’une société juste », conclut-elle, confiante dans le travail de la justice.
RLnews (RL)