Betty Lamy salue le courage des journalistes qui refusent la désinformation
Face à une campagne de diffamation persistante, Betty Lamy rend hommage aux journalistes qui ont choisi la vérité plutôt que la manipulation. Elle rappelle avoir saisi des instances internationales avec un dossier étayé, dénonçant les menaces, les pressions et les tentatives d’instrumentalisation judiciaire dont elle est victime.
Port-au-Prince, le 20 juillet 2025._Dans un contexte marqué par une guerre médiatique de plus en plus toxique, Betty Lamy tient à saluer publiquement le professionnalisme et la probité de plusieurs journalistes haïtiens qui, malgré les pressions et les intérêts partisans, refusent de relayer la désinformation orchestrée contre sa personne. Elle loue le courage de celles et ceux qui, fidèles à l’éthique du métier, choisissent de vérifier, de recouper et de publier des informations vraies.
« À l’heure où certains médias deviennent des vecteurs de manipulation, votre rigueur fait la différence », déclare Betty Lamy, dans un message de gratitude adressé à la presse indépendante.
Fidèle à ses principes, Mme Lamy ne s’est pas contentée de dénoncer. Elle a pris des mesures concrètes sur le plan national et international. Elle informe avoir saisi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, représenté en Haïti par M. Arnaud Royer, ainsi que l’organisation ONU Femmes, leur soumettant un dossier complet et solidement documenté.
Le dossier comprend notamment :
Un droit de réponse ainsi qu’une demande de clarification, adressés aux institutions et aux médias impliqués dans cette campagne de désinformation ;
Des plaintes officielles, déjà déposées auprès du Commissaire du Gouvernement et du Ministère de la Justice ;
Une note publique de réprobation, parue dans les colonnes de Le Nouvelliste et Le National ;
Et surtout, une compilation de preuves alarmantes : messages de menaces, pressions psychologiques répétées, campagnes de diffamation organisées et tentatives d’instrumentalisation de la justice.
Betty Lamy réaffirme sa confiance dans les institutions et les voix libres qui persistent à défendre les droits humains, la dignité des femmes et la justice sociale. Son combat, dit-elle, est aussi celui de toutes les citoyennes exposées aux abus et à la violence symbolique.
Elle conclut : « Ce n’est pas seulement mon nom qu’on cherche à salir. C’est le droit pour chaque femme, chaque citoyen, de s’exprimer librement et de vivre sans peur. Merci à ceux qui, dans les médias, n’oublient pas cette responsabilité. »
RLnews ( RL)
