Port-au-Prince, 5 avril 2025 – Le cabinet d’avocats Me Michel Bernard Rosemberg a adressé une sommation formelle à M. Bigues Floristal, connu pour ses dérapages réguliers sur les réseaux sociaux. Cette mise en demeure fait suite à la diffusion de propos qualifiés de méchants, mensongers et outrageusement diffamatoires à l’encontre du Directeur Général de l’Office d’Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT), M. Jean Raymond André.
Selon le document officiel émis par le cabinet, les publications incriminées, circulant sur les réseaux sociaux entre le 23 et le 29 mars 2025, ont gravement porté atteinte à l’honneur, à la dignité et à la réputation du haut fonctionnaire.
Mais au-delà des propos diffamatoires, des informations concordantes révèlent que Bigues Floristal aurait exigé de M. André plus de trois (3) millions de gourdes, ainsi que la nomination de quinze (15) individus à des postes stratégiques au sein de l’OAVCT. Des demandes jugées abusives, d’autant plus que le nouveau DG venait à peine de prendre connaissance des dossiers de l’institution au moment des faits.
Dans un ton ferme, la sommation intime à Bigues Floristal de retirer immédiatement les contenus litigieux et de cesser toute propagation de diffamations, sous un délai de 24 heures. Passé ce délai, Me Rosemberg annonce que son client engagera sans délai une action en justice pour diffamation et tentative d’extorsion, conformément aux articles 313 et suivants du Code pénal haïtien.
Jean Raymond André, qui réaffirme son engagement envers une gouvernance basée sur la transparence et l’intégrité, se dit déterminé à poursuivre l’affaire devant la justice si Bigues Floristal ne revient pas sur ses démarches visant à intimider et à faire chanter des hauts fonctionnaires de l’État.
Ce recours juridique traduit la volonté du DG de l’OAVCT de ne plus tolérer les attaques gratuites orchestrées par des individus peu soucieux de la vérité et de l’éthique. Il rappelle également que les réseaux sociaux ne sauraient servir de refuge aux propos diffamatoires et aux comportements irresponsables.
En s’attaquant publiquement à un haut responsable de l’État, Bigues Floristal s’expose à des poursuites sérieuses, qui pourraient marquer un tournant dans la lutte contre la violence verbale numérique en Haïti.
RLnews ( RL)
