Haïti respire la joie. Mardi soir, 18 novembre, une date déjà chargée de symboles dans l’histoire nationale, le pays a décroché sa qualification pour la Coupe du monde de football 2026, écrivant une nouvelle page mémorable de son parcours sportif. Cinquante-deux ans après la performance historique de 1974, les Grenadiers se qualifient pour la deuxième fois de leur histoire au Mondial.
À Jacmel, l’ambiance était électrique. Dès l’annonce de la qualification, des milliers de personnes ont envahi les rues, drapeaux au vent, klaxons à fond, chants patriotiques en chœur. La ville s’est transformée en un immense carnaval improvisé, où l’émotion, la fierté et l’espoir se mêlaient à chaque sourire, chaque accolade, chaque cri de victoire.
« Nou la ! Nou rive ! », scandaient les supporters, submergés par l’émotion de voir Haïti retrouver la scène mondiale du football.
Un exploit sportif porteur d’espoir national
La qualification des Grenadiers tombe à un moment où le pays traverse une crise profonde sur le plan social et sécuritaire. Pour beaucoup, ce succès sportif dépasse le cadre du football. Il ravive un sentiment d’unité, redonne de la couleur à un quotidien difficile et réaffirme le potentiel collectif des Haïtiens lorsque la passion et la détermination s’alignent.
Les experts sportifs saluent également la progression remarquable de la sélection, fruit d’un travail méthodique, d’un encadrement renouvelé et du talent d’une génération déterminée à marquer son époque.
Deuxième participation historique
Haïti participera donc pour la deuxième fois à une Coupe du monde de football. La première, en 1974, reste gravée comme un moment fondateur dans la mémoire sportive nationale. En 2026, les Grenadiers auront l’occasion de réécrire l’histoire, cette fois avec une diaspora mobilisée, une population avide d’exploits et un monde du football qui redécouvre la force du football haïtien.
Vers un Mondial porteur de rêves
À mesure que le pays se prépare à vivre cette aventure, l’enthousiasme national promet de prendre encore plus d’ampleur. Les Grenadiers ne joueront pas seulement un tournoi : ils incarneront un rêve, un symbole de résistance et de renaissance pour tout un peuple.
Léger Mackenson
RL News
