Crise au Conseil Présidentiel : Luttes de pouvoir après le discours d’Égard Leblanc à l’ONU

Après son discours remarqué à la tribune des Nations Unies, Égard Leblanc, conseiller au Conseil Présidentiel de Transition, fait face à une vague de critiques émanant de ses collègues. Certains lui reprochent un comportement jugé solitaire, tandis que d’autres estiment que son intervention à la tribune diplomatique de New York ne représentait que la voix du Président et non celle de l’ensemble du Conseil.

Par ailleurs, Smith Augustin, un autre conseiller impliqué dans le scandale de corruption de la Banque Nationale de Crédit (BNC), est pressenti pour succéder à Égard Leblanc le 7 octobre prochain. Malgré cette controverse, Augustin ne montre aucun signe de recul, et cherche à s’assurer le poste de président du Conseil. Une réunion avec les structures qu’il représente a été tenue ce lundi, afin de déterminer la suite des événements.

Les défis auxquels fait face l’exécutif sont nombreux, notamment la rentrée des classes, l’installation des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP), la recrudescence de l’insécurité, et la nomination de nouveaux directeurs généraux. Pourtant, les luttes de pouvoir autour de la présidence du Conseil semblent retarder la prise de décisions sur ces questions pourtant urgentes.

Selon des informations obtenues par notre rédaction, plusieurs scénarios sont à l’étude pour l’après-Égard Leblanc. Le plus probable verrait Lesly Voltaire prendre la présidence à la place de Smith Augustin, à moins que ce dernier ne reçoive un rapport favorable de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC).

Affaire à suivre.

RLnews ( RL)