Me André Michel salue la conférence internationale sur le déploiement d’une force anti-gangs, estimant que le soutien international est indispensable à Haïti.
La Conférence internationale des pays contributeurs, consacrée au déploiement d’une force de suppression des gangs en Haïti, constitue un motif d’espoir pour le pays. C’est ce qu’a affirmé Me André Michel, porte-parole du Secteur démocratique et populaire et membre de l’Accord du 21 décembre.
Alors que l’insécurité continue de paralyser de larges zones du territoire national, Me André Michel rappelle que son camp politique défend cette position depuis 2022 : Haïti ne peut pas vaincre le phénomène des gangs sans un soutien international solide et coordonné.
« Ayiti ne peut pas sortir de l’enfer des gangs sans soutien international », a déclaré Me Michel.
Selon lui, la violence armée atteint un niveau tel qu’elle dépasse aujourd’hui les capacités des institutions nationales affaiblies, rendant l’intervention de partenaires internationaux indispensable au rétablissement de l’ordre public.
Position ferme : aucune négociation avec les gangs
Le dirigeant politique a également tenu à réaffirmer une ligne claire concernant les groupes armés. Pour le Secteur démocratique et populaire, toute tentative de dialogue avec les gangs serait une erreur stratégique.
« Pa gen dyalòg ak gang », a-t-il martelé.
Pour Me André Michel, le déploiement effectif d’une force internationale spécialisée pourrait représenter un tournant majeur dans la lutte contre l’insécurité et ouvrir la voie à un retour progressif de la stabilité, condition essentielle à toute transition politique et économique durable en Haïti.
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