Donald Trump : Un discours musclé pour son retour au pouvoir
Lors de son premier discours sur l’état de l’Union de son second mandat, le président Donald Trump a réaffirmé son engagement en faveur d’une politique migratoire stricte. Il a demandé au Congrès des fonds pour financer “la plus grande opération de déportation de l’histoire des États-Unis”, surpassant celle menée sous la présidence de Dwight D. Eisenhower. Depuis son retour à la Maison-Blanche, environ 37 660 migrants ont été expulsés, un chiffre encore inférieur à la moyenne mensuelle sous Joe Biden, mais Trump promet d’intensifier ces expulsions dans les mois à venir.
Se félicitant de son action, Trump a affirmé que son administration avait accompli plus en 43 jours que d’autres en huit ans. Il a mis en avant le retour du “rêve américain”, la restauration de la fierté nationale et la mise en place d’un système de dérégulation économique. Dans cette optique, il a ordonné que pour chaque nouvelle réglementation, dix anciennes soient supprimées.
Trump a annoncé la création d’une nouvelle agence de construction navale et le développement d’un bouclier de défense antimissile “Golden Dome” pour protéger le territoire américain. Il a demandé au Congrès de financer cette technologie inspirée du modèle israélien. Sur le plan économique, il a justifié l’augmentation des droits de douane jusqu’à 25 % sur les importations en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine, affirmant que les États-Unis devaient désormais “utiliser les tarifs contre les autres”.
Entre protectionnisme économique, expulsions massives et réarmement militaire, Donald Trump dessine les grandes lignes d’un second mandat résolument marqué par le nationalisme américain. Sa politique agressive pourrait renforcer sa base électorale, mais risque également d’exacerber les divisions au sein du pays et sur la scène internationale.
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