Le parti Chemin Délivrance Ayiti hausse le ton. Son responsable juridique, Jean Elysé Celiscar, décrit un terrain électoral totalement impraticable. Entre zones sous contrôle armé, évadés en cavale et blocages politiques, il dresse une liste de conditions urgentes avant tout retour aux urnes.
Jean Elysé Celiscar voit un premier obstacle majeur : l’État peine à installer les BEC et BED dans plusieurs communes verrouillées par des groupes armés. Il rappelle que l’organisation d’élections crédibles exige la reprise immédiate de ces territoires.
Il soulève aussi un défi logistique crucial. Sans structures électorales locales, les électeurs restent coupés du processus. Il affirme que cette situation nourrit la méfiance et bloque toute avancée vers un scrutin national.
Des milliers d’évadés alimentent un climat préélectoral explosif
Celiscar pointe ensuite la question des évadés. Après la destruction du pénitencier national et d’autres infrastructures policières dans l’Ouest, l’Artibonite et le Plateau Central, plusieurs milliers de fugitifs circulent librement.
Il insiste : ces individus renforcent les gangs, multiplient les actes criminels et créent un niveau d’insécurité incompatible avec des élections. Il voit là une urgence nationale que les autorités doivent traiter sans délai.
Le départ du Conseil présidentiel de transition comme exigence politique
Pour Celiscar, le blocage ne se limite pas au terrain sécuritaire. Il réclame aussi le départ du Conseil présidentiel de transition le 7 février. Il voit cette échéance comme un passage obligé pour relancer la gouvernance, rétablir la confiance et ouvrir la voie à un processus électoral crédible.
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