Élections en Haïti : L’importance d’une approche innovante et sécurisée
Raymond A. Joseph, ancien ambassadeur d’Haïti aux États-Unis, a récemment partagé son point de vue sur les défis électoraux en Haïti lors d’une interview avec Latin American Advisor. Selon lui, la mise en place du Conseil électoral provisoire, après de nombreux désaccords, ne garantit pas la tenue d’élections démocratiques ni un transfert de pouvoir en temps voulu. Le Premier ministre par intérim, Garry Conille, a admis lors d’une interview à la BBC qu’il sera « extrêmement difficile de faire prêter serment à un président élu d’ici le 7 février 2026 », en raison des crises actuelles.
Haïti est plongée dans une crise multiforme, marquée par la montée en puissance des gangs. Ces groupes armés contrôlent 80 % de la capitale, Port-au-Prince, selon un rapport des Nations Unies. Pour Raymond A. Joseph, tant que la question des gangs ne sera pas traitée avec sérieux, il sera impossible de résoudre les autres problèmes du pays. Il appelle la communauté internationale, en particulier les États-Unis, à prendre des mesures plus efficaces pour réduire l’influence des gangs et restaurer la sécurité.
L’expertise d’Alex Saint-Gardien Jecrois : une solution pour des élections réussies
Pour surmonter ces obstacles et garantir des élections transparentes, Joseph propose une innovation majeure : l’utilisation de l’expertise d’Alex Saint-Gardien Jecrois. Ce Haïtien-Américain, basé à Washington, possède plus de 25 ans d’expérience dans la gestion des processus électoraux. Il pourrait jouer un rôle clé dans l’organisation des prochaines élections en Haïti.
Joseph suggère l’introduction du vote virtuel, permettant aux citoyens haïtiens, y compris ceux de la diaspora, de voter en toute sécurité via leur téléphone portable. Cette approche novatrice offrirait une solution face aux défis logistiques et sécuritaires, tout en renforçant la participation électorale.
En conclusion, la combinaison d’une expertise reconnue et d’une approche technologique pourrait offrir à Haïti une chance de réaliser des élections plus sûres et inclusives, même dans un contexte de crise sécuritaire.
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