Épidemie présumée d’anthrax en Haïti: les détails de cette bactérie

Épidemie présumée d’anthrax en Haïti: les détails de cette bactérie
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L’ anthrax , mieux connu sous le nom de charbon , dont la bactérie est soupçonnée d’être une épidémie sur le territoire haïtien , est décrit par l’ Organisation mondiale de la santé ( OMS ) comme une maladie générée chez les animaux qui peut être transmis directement ou indirectement à l’homme.

Cette bactérie produit des spores appelées Bacillus anthracis et affecte principalement les ruminants, comme les vaches, les moutons et les chèvres. Comme l’explique l’OMS, elle ne se transmet généralement pas d’animal à animal ni de personne à personne.

La façon dont il infecte les humains se produit lorsque les spores du charbon sont ingérées par des produits animaux contaminés, inhalées ou pénètrent dans le corps par des coupures cutanées, où elles peuvent germer, se multiplier et produire des toxines.

En quelques heures à trois semaines, selon le type d’exposition, les personnes peuvent développer l’une des trois présentations cliniques du charbon : cutanée (peau), par inhalation (poumons) et gastro-intestinale (estomac et intestin).

Le charbon cutané est le plus courant, se développant sous la forme d’une bosse qui démange sur la zone exposée et se transformant rapidement en une plaie noire. Après cette première condition, les personnes peuvent développer des maux de tête, des douleurs musculaires, de la fièvre et des vomissements.

La deuxième présentation, la fièvre charbonneuse gastro-intestinale, provoque des symptômes initiaux très similaires à ceux d’une intoxication alimentaire. Celles-ci s’aggravent et provoquent de graves douleurs abdominales, des vomissements de sang et une diarrhée aiguë.

Le plus grave est le charbon pulmonaire, qui se transmet par inhalation , car il produit ses principaux symptômes similaires à ceux d’un rhume ordinaire, même s’il peut rapidement entraîner de graves difficultés respiratoires et un choc.

COMMENT EST-IL DIAGNOSTIQUÉ ?

Le diagnostic peut être posé par un échantillon de sang coloré au bleu de méthylène polychrome, par un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) ou par un test immuno-enzymatique (ELISA), qui est une méthode de test basée sur les anticorps.

Les humains infectés par cette maladie doivent être hospitalisés et peuvent recevoir un traitement prophylactique.

MÉDICAMENT

Ce virus est combattu avec des antibiotiques, en particulier la pénicilline, comme l’a détaillé l’OMS, qui a souligné qu’il existe également des vaccins , de disponibilité limitée, tant pour le bétail que pour les humains. Les vaccins humains sont limités aux personnes potentiellement exposées au travail. 

RLnews (RL)

Source : OPS/ OMS

rlnewshaiti

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