Haïti: L’ École “Pa ka Tann” de Nesmy Manigat transformée en École de l’insécurité, dixit le Mouvement Point Final
En Haïti, la situation de l’éducation fait face à de nombreux défis, notamment liés à l’insécurité croissante dans le pays. Alors que le ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat, défend son slogan “l’Ecole Pa ka Tann” (L’école ne peut attendre), de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le manque de mesures concrètes pour assurer la sécurité des élèves.
Dans un pays où règnent les gangs armés, les écoles sont devenues des zones de peur et de violence. Les élèves et les professeurs ne sont pas à l’abri des balles perdues et des enlèvements perpétrés par des bandes criminelles. Des centaines d’élèves de la Congrégation Salésienne sont ainsi bloqués au sein de leurs établissements scolaires à la Saline, Port-au-Prince, depuis plusieurs jours. Cela est loin de représenter une “école qui ne peut attendre”, mais plutôt une école de l’insécurité.
Le Mouvement Point Final, qui milite pour l’avenir de la jeunesse haïtienne, pointe du doigt la responsabilité du ministre Nesmy Manigat et du gouvernement haïtien dans cette situation alarmante. Malgré les nombreux slogans lancés par le directeur général de la police nationale, Frantz Elbé, pour lutter contre l’insécurité, aucune action concrète n’a été entreprise et aucun résultat n’a été atteint.
Il est grand temps, selon le mouvement, que le gouvernement haïtien mette en place un état d’urgence sécuritaire afin de sauver le pays de ce marasme. La réouverture des classes pour l’année académique 2023-2024 ne peut se faire dans un tel contexte d’insécurité. Il est nécessaire d’attendre l’arrivée d’une force multinationale dans le pays pour garantir la sécurité des élèves.
Le ministre Nesmy Manigat lui-même est critiqué pour mener une vie de luxe, protégé par une voiture blindée et des dizaines d’agents de sécurité, pendant que les élèves sont livrés aux gangs armés. Certains bureaux du ministère ont même été délogés et relogés dans des hôtels de luxe à cause de la guerre des gangs armés.
Face à cette réalité, le Mouvement Point Final s’interroge sur l’humanité des autorités haïtiennes. Alors que la population est plongée dans la peur et l’insécurité, les responsables politiques semblent se complaire dans leur confort, ignorant les besoins essentiels des élèves, des parents et du peuple haïtien.
Il est urgent que des mesures concrètes et efficaces soient prises pour assurer la sécurité dans les écoles en Haïti. Sans cela, l’éducation, qui devrait être un droit fondamental pour tous les enfants, restera un slogan vide de sens dans un pays où rien ne fonctionne réellement.
RLnews( RLN)