Port-au-Prince vit sous tension depuis plusieurs jours. Des gangs armés ont annoncé vouloir « semer le chaos » à partir du 17 octobre, et leurs menaces suffisent à paralyser la population.
Écoles fermées, administration publique au ralenti, commerce informel perturbé : la vie quotidienne est profondément affectée. Les habitants se demandent : sortir ou rester chez soi ? Travailler ou se cacher ?
La Police nationale d’Haïti multiplie les patrouilles dans le bas de Delmas et affirme agir « en mode offensif ». Mais face à des gangs mobiles, nombreux et imprévisibles, l’État peine à reprendre le contrôle.
Le bilan du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) illustre l’ampleur de la crise : 1 247 morts, 710 blessés, 145 kidnappings et au moins 400 victimes de violences sexuelles.
Face à cette situation, le Conseil présidentiel de transition (CPT) est critiqué pour son incapacité à restaurer l’autorité de l’État. La question se pose : qui dirige réellement le pays ?
RL News
