Face à une nouvelle vague de rumeurs visant le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, un conseiller présidentiel joint par RL News dénonce une stratégie d’intoxication politique destinée à détourner l’attention des vraies urgences nationales : la sécurité et l’organisation des élections.
Depuis quelques jours, des voix sur les réseaux sociaux relaient l’idée que le chef du gouvernement serait « sur une siège injectable », insinuant un changement imminent au niveau de la Primature.Interrogé par RL News, un conseiller présidentiel qualifie ces spéculations de « distractions irresponsables » au moment où le pays se trouve à un tournant décisif.
« Le changement de gouvernement n’est pas à l’ordre du jour », insiste-t-il. Le responsable affirme que les priorités demeurent claires : le rétablissement de la sécurité, l’avancée du processus électoral et la stabilisation des institutions.
Selon la Présidence, les efforts sont concentrés sur la restauration de l’ordre public, l’appui aux forces de sécurité et l’accompagnement des institutions électorales.Toute tentative de créer un climat de confusion politique ne fait, selon le conseiller, que « retarder les progrès déjà amorcés et fragiliser les engagements pris devant la population ».
Le rappel ferme des États-Unis : la patience est épuisée
Cette mise au point intervient dans un contexte marqué par un avertissement clair de Washington.
Dans un communiqué publié cette semaine, le secrétaire d’État adjoint américain Christopher rappelle que tout acteur — dirigeant, élu, fonctionnaire ou opérateur économique — qui bloque la stabilité s’expose à des sanctions, y compris le retrait de visas.
Il affirme sans ambiguïté : « Les États-Unis n’ont plus de patience. »
Ce signal renforce la pression internationale pour que les responsables haïtiens cessent toute manœuvre déstabilisatrice et concentrent leurs efforts sur la transition politique.
RL News
