La Société Haïtienne de Criminologie et d’Études Pénales appelle à un plan national de sécurité pour contrer la vague de violence en Haïti

La Société haïtienne de criminologie et d’études pénales (SOHACEP) exprime sa profonde préoccupation face à l’escalade de la criminalité en Haïti, marquée par une série de violences sans précédent. Dans une déclaration récente, la SOHACEP souligne l’urgence de la situation, notamment après le massacre perpétré le 1er octobre 2024 à Pont-Sondé, dans le département de l’Artibonite, où plus de soixante personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées.

L’organisation attribue cette montée de l’insécurité à l’inaction des autorités étatiques, qui n’ont pas su mettre en place un véritable plan de sécurité national. Elle critique la dépendance excessive sur la Police nationale d’Haïti (PNH), affirmant qu’aucun pays ne peut résoudre ses problèmes de sécurité uniquement par des moyens policiers. Selon la SOHACEP, seul un plan de sécurité global, dans lequel la PNH s’inscrit comme un des acteurs, permettrait de mieux répondre aux menaces qui pèsent sur la sécurité des citoyens.

La SOHACEP appelle ainsi à des mesures immédiates, tant du côté de l’État que de la société civile, pour identifier les causes profondes de la criminalité et punir les responsables des violences. Elle insiste sur la nécessité d’une approche concertée pour élaborer un plan de sécurité capable de contrer l’explosion des crimes dans le pays.

Dans cet effort, la SOHACEP se dit prête à soutenir le gouvernement et les organisations de la société civile en mettant à disposition son expertise en criminologie, sociologie et anthropologie. L’objectif est clair : réduire le taux de criminalité qui ravage Haïti et restaurer un climat de sécurité pour la population.

Avec cette initiative, la SOHACEP réaffirme son engagement à contribuer activement à la lutte contre l’insécurité, espérant que les autorités saisiront cette opportunité pour enfin agir efficacement.

Rlnewshaiti ( RL)