Lakou Nouyok à Jacmel : une plage de 40 millions de dollars menacée par la mer

Onze ans après sa réhabilitation, la plage Lakou Nouyok, autrefois symbole d’attraction touristique à Jacmel, se trouve dans un état alarmant. Malgré un investissement de 40 millions de dollars, l’érosion marine menace de faire disparaître ce site prisé par la population locale et les visiteurs.
La plage Kongo Albano, mieux connue sous le nom de Lakou Nouyok depuis sa rénovation sous l’administration de Joseph Michel Martelly, est aujourd’hui au bord du gouffre. La mer a rongé une grande partie de ses installations, laissant derrière elle un paysage dévasté.
Cet espace, conçu pour offrir aux familles et aux enfants un lieu de détente, attire encore chaque week-end des centaines de visiteurs. Mais son état de dégradation inquiète la population du Sud-Est qui voit disparaître, jour après jour, une infrastructure ayant coûté près de 40 millions de dollars américains au Trésor public.
La transformation du site et du port de Jacmel au centre de convention devait à l’origine renforcer l’offre touristique de la région. Mais, onze ans plus tard, l’absence d’entretien et l’agressivité de la mer compromettent sérieusement cet investissement.
Face à ce constat, les habitants lancent un appel pressant au ministère du Tourisme et au TPTC. Ils réclament des actions urgentes pour sauver ce joyau balnéaire avant qu’il ne disparaisse définitivement.
Léger Mackenson
RLnews