Le Parti Politique Pèp la Dako (PLD) dénonce l’inaction des dirigeants face à l’effondrement du pays

Dans une note de presse en date du 29 avril 2025, signée par son président, Dumy Blanchard, le Parti Politique Pèp la Dako (PLD) tire la sonnette d’alarme face à l’effondrement progressif de la nation haïtienne.
Dans cette déclaration, le parti s’insurge contre l’inaction des autorités en place, qui, selon lui, n’ont posé aucune action concrète pour améliorer les conditions de vie de la population.
« Les dirigeants actuels ne font rien pour offrir des perspectives meilleures à la population. Leur silence et leur passivité face à la détérioration des conditions sociales et économiques sont inquiétants », déplore le PLD.
Le parti constate avec amertume l’exode massif de la jeunesse haïtienne – filles et garçons confondus – toutes sphères d’activités confondues. Selon le PLD, cette fuite s’explique par le désespoir ambiant, le manque de perspectives et l’absence de politiques publiques favorisant l’épanouissement professionnel et social.
Dans sa prise de position, le parti rappelle que la Constitution du 29 mars 1987, dans son article 35.1, stipule que « la liberté du travail est garantie par l’État ». Elle ajoute à l’article 35.2 que « tout citoyen a le droit de choisir librement son occupation en vue de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille ».
Plus loin, dans sa version amendée, l’article 35.3 souligne que « l’État doit garantir à chacun, sans distinction de sexe, de bonnes conditions de travail et une rémunération équitable ».
Le PLD évoque également la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies, qui proclame dans son article 23 que « toute personne a droit au travail, au libre choix de son emploi, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail, et à la protection contre le chômage ».
Au regard de ces principes fondamentaux, le PLD s’interroge : « Les détenteurs du pouvoir lisent-ils réellement la Constitution haïtienne et la Déclaration universelle des droits de l’homme ? »
Le parti souligne avec inquiétude que plus de 5,7 millions de personnes vivent aujourd’hui en insécurité alimentaire en Haïti. Un chiffre alarmant qui, selon lui, devrait pousser les autorités à une réaction rapide et appropriée.
Pour le PLD, il est temps que les gouvernants assument pleinement leurs responsabilités afin de garantir aux citoyens un avenir digne, fondé sur le respect des droits fondamentaux, la justice sociale et le développement inclusif.
RLnews (RL)