Léogâne se mobilise contre l’insécurité
À la veille du 233e anniversaire du premier soulèvement général des esclaves dans la colonie de Saint-Domingue, la population de Léogâne et les déplacés internes de Gressier se sont rassemblés pour dénoncer la montée de l’insécurité dans leur région. Sous la direction de Viviane Gauthier, Coordonnatrice générale de la société civile de Léogâne, le message était clair : “Léogâne ne deviendra pas un territoire perdu.”
Les militants politiques locaux, dont Romane Pierre de MOLIREG, Me Pierre Fortuné, représentant du secteur Lavalas à Léogâne, et le Vice délégué Patrick César, ont tous exprimé leur frustration face à l’inefficacité de l’état d’urgence sécuritaire imposé par le gouvernement de Garry Conille. Hervé Saintilus et Agro Garry Alliance ont également critiqué le laxisme de la communauté internationale face à la crise sécuritaire qui ravage le pays depuis plusieurs années.
La ville de Léogâne, riche en histoire et en patrimoine, est un symbole national, souvent appelée la “Cité d’Anacaona”.
Les manifestants ont réaffirmé leur détermination à défendre leur territoire contre toute tentative de prise de contrôle par des gangs armés. “Les esprits “guinen” sont présents pour défendre la cité d’Anacaona”, a déclaré l’un des participants.
Hervé Saintilus a également interpellé les autorités haïtiennes sur l’absence d’occupation de la base militaire de Léogâne, soulignant l’importance de sécuriser l’entrée de la ville pour empêcher l’infiltration des gangs.
Ce rassemblement, qui a eu lieu sur la place d’armes de Léogâne, a mis en lumière la détermination de la population à protéger leur ville et à refuser de la voir sombrer dans le chaos.
RLnews ( RL)