L’OHDLP condamne l’attaque criminelle contre l’HUEH à la veille de Noël

L’OHDLP condamne l’attaque criminelle contre l’HUEH à la veille de Noël
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L’Observatoire Haïtien pour le Droit et la Liberté de la Presse (OHDLP) exprime son indignation et condamne fermement l’attaque perpétrée par des bandits armés du groupe criminel “VIV ANSANM” contre le plus grand centre hospitalier universitaire de la capitale, l’Hôpital Universitaire de la Communauté Haïtienne (HUEH), surnommé “l’Hôpital Général”, le 24 décembre 2024, à la veille de Noël.

Dans un communiqué de presse, l’OHDLP a fait état de plusieurs victimes lors de cette attaque survenue pendant l’inauguration d’une partie de l’hôpital. Trois personnes ont été tuées, dont deux journalistes : Mackendy Nathoux, proche de l’OHDLP et ancien agent de marketing à la Voix de l’Amérique (VOA Kreyol), et Jimmy Jean, journaliste d’une agence de presse en ligne. Un policier et sept autres journalistes ont également été blessés.

L’OHDLP dénonce cette violence dans le plus grand centre hospitalier universitaire du pays, soulignant qu’il est inacceptable que la presse haïtienne continue de déplorer des morts parmi ses membres. L’organisation appelle à des mesures immédiates et drastiques de la part des autorités compétentes. L’OHDLP a également critiqué les autorités sanitaires pour leur négligence, qui a conduit à la mort de ces journalistes.

L’OHDLP rappelle que l’attaque constitue une violation flagrante de l’article 28-2 de la Constitution haïtienne, qui garantit la sécurité des journalistes, ainsi que des articles 3 et 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), et de la résolution 2222 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de 2015, qui protège les journalistes en période de conflit. De plus, l’attaque contre un établissement hospitalier enfreint les Conventions de Genève, qui protègent les hôpitaux et le personnel médical en toutes circonstances.

L’OHDLP constate également l’incapacité des autorités étatiques à assurer la sécurité de la population. L’organisation appelle l’administration du Conseil Présidentiel de Transition à prendre ses responsabilités, à garantir la sécurité des citoyens et à adopter des mesures drastiques pour éradiquer les groupes criminels qui déstabilisent la région métropolitaine de Port-au-Prince et les villes de province.

Ainsi se conclut le communiqué de presse de l’OHDLP, qui exige des actions concrètes pour protéger les vies humaines et assurer la sécurité dans le pays.

RLnews

rlnewshaiti

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