Marco Rubio : La République dominicaine ne sera pas forcée d’accueillir des migrants haïtiens

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a réfuté les rumeurs selon lesquelles les États-Unis exigeraient de la République dominicaine qu’elle accueille une vague de migrants haïtiens dans le cadre de la gestion de la crise en Haïti.

République dominicaine,  le 6 février 2025._Lors d’une déclaration officielle, Marco Rubio a été catégorique : « Ici, on ne demandera pas à la République dominicaine d’accepter une vague migratoire massive. Aucun pays au monde ne peut tolérer cela. » Il a insisté sur le fait que la solution à la crise haïtienne repose entre les mains des Haïtiens eux-mêmes et de leurs élites.

Le secrétaire d’État a également évoqué les actions menées pour soutenir Haïti, notamment son entretien avec le président du Kenya, William Ruto, et la récente levée du gel d’une partie de l’aide économique américaine. Cette décision vise à faciliter la mission de sécurité déployée en Haïti sous l’égide des Nations Unies.

Rubio a souligné que la priorité reste la stabilisation du pays. « Une grande partie du territoire est sous le contrôle de bandes armées. Nous devons faire face à cette réalité », a-t-il affirmé, rappelant que la mission multinationale de sécurité est essentielle mais qu’elle devra être renforcée.

Une fois Haïti pacifié, l’objectif sera de relancer l’économie à travers le développement d’industries manufacturières et la création d’emplois. Toutefois, il a précisé que ces initiatives ne seront envisageables que si la sécurité est rétablie.

Engagement américain et coopération régionale

Marco Rubio a réaffirmé l’engagement des États-Unis en faveur de la stabilité en Haïti. Il a rappelé que l’ONU dispose d’un fonds de 100 millions de dollars pour la mission multinationale, dont 15 millions proviennent des États-Unis. Sur cette somme, 13 millions restent gelés, mais une partie des fonds disponibles pourrait être mobilisée rapidement.

En visite officielle en République dominicaine, Rubio a rencontré le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, avant d’être reçu par le président Luis Abinader au Palais National. Son agenda inclut également la confiscation d’un avion du gouvernement vénézuélien, sans qu’aucune date de départ du territoire dominicain n’ait été annoncée.

RLnews
Avec Listin  diario