Me André Michel : «Les gangs, il faut les écraser »

Dans un message publié ce vendredi sur son compte X (anciennement Twitter), l’avocat et homme politique Me André Michel a réaffirmé sa position inflexible face aux gangs armés qui sévissent en Haïti. Se disant indigné par les ravages causés par ces groupes criminels, il rejette catégoriquement tout dialogue ou négociation avec ces derniers.
« La coalition de gangs VIV Ansanm est une organisation criminelle qui a assassiné, appauvri et humilié des dizaines de milliers de citoyens et citoyennes dans le pays. Notre position est claire depuis toujours : pas de dialogue avec les gangs, pas de négociation avec les gangs ! Les gangs, il faut les écraser ! », a martelé Me André Michel, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de légitimation de ces organisations à travers certaines initiatives politiques.
L’accord du 21 décembre endosse pleinement les trois scénarios contenus dans le document envoyé à la CARICOM pour le redressement du Conseil présidentiel de Transition (CPT), délégitimé et discrédité par le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC).Nous attendons les discussions avec les parties prenantes haïtiennes ! », a souligné l’homme de loi.
« Nous n’aurions jamais signé avec des criminels »
Fidèle à son engagement de longue date en faveur de l’État de droit et de la justice, l’avocat a assuré qu’il ne cautionnerait jamais un document impliquant des criminels, même si cela devait mettre sa vie en danger. « Nous n’aurions jamais accepté de signer un document avec des criminels, et ceci, même au péril de notre vie ! », a-t-il insisté, appelant les autorités à arrêter « les mensonges » et à privilégier une solution ferme contre les gangs.
En attente des discussions avec les parties prenantes
Dans la foulée, Me André Michel a exprimé son attente quant à des discussions sérieuses avec les parties prenantes haïtiennes pour parvenir à une issue durable à la crise sécuritaire et politique qui frappe le pays.
Cette déclaration intervient dans un contexte de forte instabilité en Haïti, où les gangs continuent de semer la terreur, notamment dans la capitale, Port-au-Prince. L’appel de Me Michel résonne comme un cri de ralliement contre l’impunité et la criminalité grandissante.
RLnews