Pierre Jean Raymond André poursuit Rod Joseph pour diffamation : 50 millions $ réclamés

Le directeur de l’OAVCT en Haïti, Pierre Jean Raymond André, attaque en justice Rod Joseph en Floride pour diffamation. Il réclame 50 millions $ et la suppression des vidéos incriminées.
Miami , le 8 septembre 2025 .– Un haut fonctionnaire haïtien porte plainte aux États-Unis. Pierre Jean Raymond André, Directeur général de l’Office d’Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT), a saisi la justice fédérale du district sud de la Floride contre Rod Joseph, qu’il accuse d’avoir mené une vaste campagne de diffamation en ligne.
La plainte, déposée ce 8 septembre, exige plus de 50 millions de dollars en dommages et intérêts, assortis d’une injonction pour forcer la suppression des vidéos incriminées.
Entre juillet et août 2025, Rod Joseph aurait diffusé sur Facebook Live et d’autres plateformes plusieurs vidéos accusant Pierre Jean Raymond André de corruption, de détournement de fonds et même de collusion avec des organisations criminelles.
Des accusations qualifiées de « totalement mensongères » par les avocats du plaignant, qui dénoncent une « attaque malveillante et délibérée ».
Ces diffusions ont été vues par des milliers d’internautes et restent accessibles, propageant durablement leur impact nuisible. Selon ses défenseurs, la campagne a gravement affecté la réputation de M. André, compromis ses relations professionnelles et mis en danger sa sécurité.
La plainte prévoit :
plus de 50 millions $ en dommages compensatoires ;
des dommages-intérêts punitifs ;
une injonction judiciaire pour interdire toute nouvelle publication diffamatoire.
« À l’ère numérique, la responsabilité est incontournable. Des propos mensongers diffusés à grande échelle peuvent détruire des carrières et fragiliser des institutions entières », a déclaré Me J. Wil Morris, associé directeur du cabinet Morris Legal, LLC.
Nommé par le Conseil présidentiel de Transition, Pierre Jean Raymond André dirige l’OAVCT, une institution publique essentielle. Ses avocats soulignent que ce poste requiert « les plus hauts standards d’intégrité et de compétence ».
Cette affaire, au croisement de la politique, des réseaux sociaux et du droit international, promet d’avoir de fortes répercussions en Haïti comme aux États-Unis.
RLnews ( RL)