Scandal BNC : les conseillers/ Présidents inculpés maintenus à leur poste en attendant la justice

Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin restent en poste au sein du Conseil présidentiel pour la transition (CPT), en attendant une décision judiciaire sur les allégations portées contre eux. Cette situation intervient dans un contexte de fortes tensions politiques, marqué par des revendications pour leur retrait.
Port-au-Prince, Haïti .–Lors d’une réunion axée sur des accusations selon lesquelles le Département d’État américain aurait demandé l’écartement des trois conseillers, l’ancien sénateur et leader du parti Pitit Dessalines, Moïse Jean-Charles, a exprimé son opposition avec virulence. Selon une source au sein du CPT, Moïse Jean-Charles a exhorté les conseillers concernés à ne pas démissionner, estimant qu’un tel geste offrirait un avantage stratégique à Fritz Alphonse Jean et Leslie Voltaire, figures influentes dans les discussions sur le partage du pouvoir.
Présence controversée lors d’un événement officiel
Dimanche dernier, Louis Gérald Gilles a été aperçu aux côtés de l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Dennis Hankins, et de Maria Isabel Salvador, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, lors de la cérémonie marquant la Journée mondiale de lutte contre le SIDA à l’hôtel Montana. Sa participation, en tant que représentant de Leslie Voltaire, coordonnateur du CPT, a suscité des interrogations quant à la neutralité et à l’indépendance des conseillers dans ce contexte politique sensible.
Un climat politique sous tension
Cette affaire intervient alors que les débats sur la gouvernance et la transition politique s’intensifient en Haïti. Le maintien des trois conseillers, malgré les accusations, met en lumière les rapports complexes entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux dans la gestion de la crise politique actuelle.
La situation reste à suivre, en attendant une clarification judiciaire et des décisions politiques susceptibles d’impacter l’équilibre précaire du pouvoir en Haïti.
RLnews