Washington coupe net des milliers de démarches d’immigration. Les États-Unis bloquent toutes les demandes venues des pays figurant sur la liste des interdictions de voyage. Haïti figure dans les pays les plus touchés. Des familles haïtiennes se retrouvent bloquées, sans réponse et sans horizon.
Les États-Unis ferment brutalement l’accès à leur système migratoire. La Maison-Blanche stoppe toutes les demandes d’immigration provenant des 19 pays sous restrictions, dont Haïti.La décision tombe après une fusillade impliquant un demandeur d’asile afghan à Washington.L’administration réagit immédiatement. Elle déclenche une révision des cartes de résidence permanente et suspend toutes les décisions d’asile.
Alertes dans la communauté haïtienne
Les Haïtiens déjà dans le système USCIS signalent un chaos total.Des entretiens disparaissent du calendrier.Des cérémonies de naturalisation s’annulent quelques heures avant le rendez-vous.
Des demandeurs haïtiens arrivent dans les bureaux locaux pour finaliser leurs démarches. Ils trouvent des portes closes et des agents sans directives.
La tension monte.Beaucoup ne savent plus comment protéger leurs dossiers.D’autres craignent une expulsion ou une perte définitive de leur statut.
Washington annonce un réexamen total des demandes d’asile accordées sous Joe Biden. Les autorités veulent passer chaque dossier au peigne fin. Le gouvernement gèle aussi toutes les nouvelles demandes provenant d’Afghans. Les médias américains parlent même d’une interdiction d’entrée sur le territoire.
Ce durcissement impacte directement la diaspora haïtienne déjà fragilisée par le TPS, les demandes de refuge, les procédures de résidence, et les fils de familles séparées entre Port-au-Prince, Santo Domingo et Miami.
Plus d’1,5 million de personnes touchées : les Haïtiens comptent parmi les plus vulnérables
Les nouvelles règles frappent large.
Plus de 1,5 million de demandeurs d’asile se retrouvent bloqués.Plus de 50 000 personnes déjà reconnues réfugiées perdent toute clarté sur la suite.
Pour les Haïtiens, le choc se révèle particulièrement violent. Beaucoup vivent dans des zones sensibles, cumulent plusieurs démarches en parallèle et dépendent de ces décisions pour réunir leurs proches ou stabiliser leur statut.
Les associations haïtiennes montent au créneau et dénoncent une décision « aveugle et brutale ». Elles demandent un canal d’urgence pour les dossiers en cours.
RL News
