Smith Augustin appelle à un sursaut d’unité nationale lors de la commémoration de Dessalines

À l’occasion du 219e anniversaire de l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, le Conseiller -Président Smith Augustin a livré un vibrant message à la Nation. Pour lui, cette date n’est pas qu’un souvenir historique, mais un rappel à la responsabilité collective et à la nécessité urgente d’unir les Haïtiens autour de la mémoire de leur fondateur.
Port-au-Prince, le 17 octobre 2025. — Deux siècles et dix-neuf ans après la mort tragique de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, le peuple haïtien se souvient. La date du 17 octobre demeure un moment de recueillement et de réflexion sur le destin d’un peuple né de la lutte pour la liberté.
Dans un message solennel, S.E.M. Smith Augustin a rappelé que cette commémoration ne doit pas se réduire à un rituel : « Ce 17 octobre marque une date lourde de sens et de mémoire : celle de l’assassinat du Père fondateur de notre Nation. Il y a 219 ans, ce patricide politique a porté un coup fatal à l’élan révolutionnaire du peuple haïtien, premier peuple noir libre et souverain de l’histoire moderne. »
L’ancien ambassadeur souligne que la mémoire de Dessalines reste un socle pour reconstruire la cohésion nationale :
« Cette journée est un rappel solennel, une obligation morale, un appel au sursaut collectif. Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »
Alors qu’Haïti traverse une crise profonde — marquée par la misère, l’insécurité et la désespérance —, Smith Augustin salue le courage silencieux du peuple haïtien, ce courage qui, selon lui, « demeure intact, forgé dans la souffrance, mais habité par l’espoir ».
Un appel fort à la réconciliation et à la dignité retrouvée
Dans son message, le membre du CPT exhorte les Haïtiens à se regarder en face pour reconnaître leurs divisions et reconstruire sur des bases de respect mutuel :
« Aujourd’hui encore, nous devons avoir ce même courage : celui de nous reconnaître divisés, fragiles, au bord du gouffre, pour pouvoir choisir l’unité, la reconstruction et la dignité retrouvée. »
Et de conclure avec un message d’unité en créole :”Sè m ak frè m yo, Konpatriyòt ayisyen, toujou sonje fòs nou se nan linyon li ye.”
Vive Dessalines, vive la mémoire nationale, vive Haïti !
RLNEWS ( RL)