Sud-Est : quand le ministère de l’Environnement choisit l’inaction
Un bureau fantôme, des portes closes et une absence totale de leadership. Dans le Sud-Est, le ministère de l’Environnement tourne le dos à ses responsabilités. La population, elle, réclame des comptes.
Il y a des absences qui en disent long. Celle d’un directeur à la tête de la direction départementale du ministère de l’Environnement dans le Sud-Est est devenue un symbole criant de négligence administrative. Depuis le départ à la retraite de l’agronome Axène Batien, plus rien ne bouge.
Le bureau fonctionne par intermittence, comme une machine en panne qu’on rallume de temps en temps. Certains jours, quelques employés viennent occuper les locaux. D’autres jours, les portes restent obstinément fermées, comme si la protection de l’environnement pouvait attendre.
Et que dire de cette Journée mondiale de l’Environnement, passée dans l’indifférence totale ? Dans un département ravagé par l’érosion, sans politique de conservation des sols ni reboisement, l’inaction frise l’irresponsabilité.
Alors, pourquoi ce vide ? Pourquoi ne pas promouvoir un cadre local compétent ? Pourquoi laisser la direction du Sud-Est sous le contrôle lointain des Nippes, au détriment de l’efficacité ? Est-ce la politique qui paralyse la décision ?
À force de silence, le ministère alimente les soupçons. Les habitants du Sud-Est n’attendent pas des excuses, mais un geste clair. Le ministre de l’environnement doit trancher : soit il redonne vie à cette direction, soit il assume publiquement l’abandon du département.
Leger Mackenson
RLnews ( RL)
