Trafic d’armes entre la République Dominicaine et Haïti : une problématique urgente
Le porte-parole du Parti de Libération Dominicaine (PLD) au Sénat de la République, Yvan Lorenzo, a soulevé une résolution concernant la plainte déposée par les sénateurs américains et l’Organisation des Nations Unies sur le trafic d’armes à feu de la République Dominicaine vers Haïti.
Yvan Lorenzo qualifie la plainte des membres du Congrès américain de grave et sérieuse, affectant la coexistence des deux pays et l’image internationale de la République Dominicaine.
Selon le rapport des Nations Unies, la majorité des armes à feu entrant en Haïti proviennent de la République Dominicaine, malgré les affirmations du président Abinader concernant la sécurisation de la frontière.
Les sénateurs de l’ONU et des États-Unis soulignent que le trafic d’armes profite de l’insécurité, du vide institutionnel et de la faiblesse des contrôles aux frontières.
Le groupe d’experts de l’ONU a observé que le trafic passe principalement par le poste frontière de Belladére. De plus, des groupes tels que les 400 Mawozo font appel à des trafiquants dominicains pour acquérir des armes à feu et des munitions.
En plus des armes, la drogue arrive en Haïti depuis la Colombie par voie maritime, traverse la frontière dominicaine pour être ensuite envoyée à Porto Rico.
Le trafic d’armes entre la République Dominicaine et Haïti demeure une préoccupation majeure, nécessitant une action concertée pour endiguer ce fléau transfrontalier.
RLnews( RLN)
