USA : L’administration Trump s’oppose à la reconduction du TPS pour les migrants du Honduras, du Népal et du Nicaragua
L’administration Trump exprime son désaccord face à une décision de justice rétablissant le Statut de protection temporaire (TPS) pour des milliers de ressortissants du Honduras, du Népal et du Nicaragua. Le Département de la sécurité intérieure annonce son intention de faire appel.
L’administration Trump a vivement réagi, ce vendredi 1er août 2025, à la décision d’un juge fédéral prolongeant le Statut de protection temporaire (TPS) pour des ressortissants de trois pays d’Amérique centrale et d’Asie : le Honduras, le Népal et le Nicaragua. Elle affirme que ce programme n’a jamais été destiné à devenir un système d’asile déguisé.
Jeudi, la juge fédérale Trina Thompson a étendu l’injonction qui devait prendre fin le 5 août pour environ 7 000 Népalais. Elle a également prolongé le bénéfice du TPS pour près de 51 000 Honduriens et environ 3 000 Nicaraguayens, dont le statut devait expirer le 8 septembre.
Ces migrants avaient porté plainte contre le Département de la sécurité intérieure (DHS), estimant que la décision de mettre fin à leur protection avait été motivée par des considérations discriminatoires, notamment une animosité raciale.
Dans un communiqué, la sous-secrétaire du DHS, Tricia McLaughlin, a dénoncé la décision du tribunal, estimant qu’elle va à l’encontre de l’objectif initial du TPS : « Le TPS n’a jamais été conçu comme un système d’asile de facto. Pourtant, c’est ainsi qu’il a été utilisé par plusieurs administrations précédentes pendant des décennies. »
Elle a également critiqué la juge Thompson, l’accusant de détourner l’attention des faits en invoquant des motifs de racisme : « C’est un nouvel exemple de décisions judiciaires motivées par des considérations politiques. »
Le DHS a annoncé son intention de faire appel et de porter le dossier devant des juridictions supérieures.
Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Trump a supprimé le TPS pour des centaines de milliers de migrants, notamment 160 000 Ukrainiens, 350 000 Vénézuéliens et plus de 500 000 Haïtiens.
RLnews ( RL)
