Ariel Henry : “Les gangs ne peuvent garantir ni la paix ni la sécurité”
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a minimisé les récents appels des principaux chefs de gangs à la libre circulation des vies et des biens dans les ghettos. Lors d’une conférence de presse au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture, à sa sortie de la 78e Assemblée générale des Nations unies, il a déclaré que les gangs ne peuvent garantir ni la paix ni la sécurité.
Henry a souligné que quiconque de son gouvernement ayant été frappé par les sanctions internationales ne serait pas reconduit. Cette déclaration s’inscrit dans le contexte des préoccupations croissantes concernant la sécurité en Haïti et l’implication des gangs dans la violence et l’instabilité du pays.
Le Premier ministre a affirmé que les gangs ne pouvaient pas être considérés comme des acteurs légitimes et qu’ils ne représentaient pas une solution viable pour assurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Il a souligné la responsabilité du gouvernement de faire respecter l’ordre public et de protéger les citoyens haïtiens.
Les appels des chefs de gangs à la libre circulation ont suscité de vives inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à faire face à la violence et à l’insécurité endémiques en Haïti. De nombreuses voix se sont élevées pour demander des mesures plus fermes contre les gangs et pour réclamer une plus grande coopération internationale dans la lutte contre le crime organisé.
Ariel Henry a réaffirmé son engagement à lutter contre l’insécurité et à poursuivre les efforts visant à renforcer la gouvernance et l’État de droit en Haïti. Il a souligné la nécessité de travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale pour faire face aux défis auxquels le pays est confronté.
RLnews ( RLN)