Les chefs de gangs haïtiens appellent à la liberté de circulation dans les ghettos et demandent pardon aux populations
Dans une voice note diffusée sur les réseaux sociaux le jeudi 21 septembre au soir, les principaux chefs de gangs haïtiens, regroupés sous l’organisation “Vivre Ensemble”, ont annoncé une décision inattendue. Ils appellent le peuple haïtien à circuler librement dans tous les ghettos de la République, sans distinction. De plus, ils demandent aux Haïtiens de la diaspora de rentrer en Haïti en toute quiétude.
Cette déclaration surprenante est présentée comme une volonté de changer la situation actuelle en Haïti, en insistant sur le fait qu’ils se mettent ensemble pour créer un autre Haïti, indépendamment de l’État en place. Les chefs de gangs semblent ne pas accorder d’importance aux autorités et aux institutions, ce qui soulève des interrogations sur les motivations réelles de cette initiative.
L’annonce des gangs haïtiens arrive quelques heures seulement après l’annonce des sanctions imposées par le Canada à trois hommes d’affaires haïtiens, soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles en Haïti. Cette coïncidence laisse supposer que les gangs cherchent à se positionner différemment dans le débat public, peut-être dans un effort pour détourner l’attention de leurs propres activités illicites.
Les chefs de gangs ont également profité de cette voice note pour présenter leurs excuses aux populations des quartiers qu’ils avaient pris en otage dans le passé. Il est important de noter que cette demande de pardon coïncide avec la volonté de se présenter comme des acteurs du changement, ce qui suscite des interrogations quant à la sincérité de leurs propos.
Cependant, il est essentiel de rester prudent face à cette annonce, et de ne pas oublier que les gangs haïtiens ont longtemps été responsables d’une violence régulière dans les quartiers défavorisés du pays. Leurs activités criminelles ont souvent contribué à l’insécurité généralisée et ont été un frein au développement économique et social d’Haïti.
Il est également important de souligner que cette déclaration apparaît uniquement sur les réseaux sociaux et n’a pas été confirmée officiellement. Les autorités haïtiennes et les organisations internationales doivent donc étudier attentivement cette situation et prendre les mesures appropriées pour garantir la sécurité et le bien-être de la population.
En conclusion, l’appel des chefs de gangs haïtiens à la liberté de circulation dans les ghettos et leurs excuses aux populations sont des gestes surprenants qui soulèvent de nombreuses questions quant à leurs motivations réelles. Il est essentiel de rester vigilant et de ne pas oublier les conséquences passées de leurs actions avant de tirer des conclusions hâtives.
RLnews ( RLN)
