Le MOPAL appelle à un accord inclusif pour débarrasser le pays du premier ministre Ariel Henry
Le Mouvman Patriyotik pou Lavi (MOPAL), une structure politique engagée à sortir Haïti de l’état de crise actuel, appelle à une solution haïtienne viable pour remédier au chaos qui règne dans le pays. Haïti est plongée dans une insécurité généralisée, avec des problèmes tels que les enlèvements, la fuite des talents, la misère, l’effondrement des institutions démocratiques, la dépendance alimentaire et politique, la mauvaise gouvernance, le chômage et le désespoir.
Le MOPAL est convaincu que le moment est venu de trouver une solution durable à cette crise, qui dure depuis trop longtemps. Il constate que pour la première fois, des groupes aux opinions diverses, tels que le groupe Montana, Fanmi Lavalas, le Front Uni, le protocole 17 Octobre, des non alignés et le MOPAL, ont tous opté pour un Exécutif bicéphale. Étant donné l’absence de prescription constitutionnelle, la seule et unique option reste un accord inclusif qui permettra de se débarrasser du Premier ministre de facto, Ariel Henry, qui ne respecte pas les lois du pays et se comporte de manière cynique, comme l’a souligné Mirlande H. Manigat dans sa note.
Les récentes déclarations de la présidente du Haut Conseil de Transition, Mirlande H. Manigat, les cris venus des dix départements du pays et de la diaspora, ainsi que les préoccupations exprimées par Monseigneur Pierre André Dumas, évêque du diocèse de l’Anse-À-Veau et de Miragoâne, soulignent l’ampleur de l’échec du Premier ministre Ariel Henry et de son équipe, et témoignent de l’urgence d’un sauvetage national.
Cet échec a également été constaté par la communauté internationale, en particulier les États-Unis, qui ont compris que M. Ariel Henry n’a ni la légitimité ni la légalité nécessaires pour participer au sommet des dirigeants du Partenariat des Amériques pour la prospérité économique. Cette décision est également motivée par les nombreux scandales dans lesquels le Premier ministre Henry est impliqué, débattus dans la presse américaine et dans les grandes universités des États-Unis.
De plus, le gouvernement Henry projette une image sombre, rappelant les vieux démons de l’époque dictatoriale et même coloniale. L’acte perpétré par le commissaire du gouvernement près le Parquet de Port-au-Prince, Edler Guillaume, contre le militant politique Rebert Noncent (D’Zay) en est un exemple. Cet acte a suscité l’indignation des patriotes et des démocrates, qui dénoncent la dictature et la violation de la liberté d’expression.
Le MOPAL condamne cet acte inhumain et estime que la société haïtienne doit se mobiliser et former un bloc uni contre la barbarie d’un fonctionnaire qui est censé protéger et défendre la société.
Le MOPAL lance un appel solennel à tous les acteurs pour qu’ils donnent la priorité à l’intérêt collectif et trouvent un accord inclusif pour résoudre la crise. Les principaux acteurs politiques doivent s’asseoir autour d’une table pour discuter. La crise est complexe, mais c’est à nous de trouver une solution, croit comprendre cette structure politique.
RLnews ( RLN)