Tension à Port-au-Prince : Guy Philippe appelle à la mobilisation
La visite éclair de Guy Philippe à la place St Pierre a entraîné une intense tension à Port-au-Prince. Peu après sa visite à Pétionville, Philippe est apparu sur Radio Éclair, annonçant qu’il serait dans la rue le lendemain avec son peuple, entouré de gardes de sécurité, déclarant que “le combat n’est que le début.”
Lors de son intervention, Philippe a révélé ses discussions avec divers partis politiques, dont ceux dirigés par l’ancien Premier ministre Claude Joseph et l’ancien candidat à la présidentielle Moïse Jean Charles pour résoudre la crise haïtienne.
Au cours de cette journée du mardi , des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la capitale, se dirigeant vers le bureau du Premier ministre, criant “Ariel doit partir !”. La tension monte alors que la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser temporairement la foule.
Contexte politique et symbolisme du 7 février
La tension monte en Haïti avant la date symbolique du 7 février, considérée comme la date limite pour la démission d’Henry. Cette date est significative, commémorant le départ de l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier en 1986 et l’accession au pouvoir de Jean-Bertrand Aristide en 1991.
Haïti a organisé pour la dernière fois des élections présidentielles en 2016, lesquelles remportées par Jovenel Moïse. Les élections législatives sont également en attente, ce qui rend disfonctionnel le parlement haïtien, malgré les multiples appels de la communauté internationale pour favoriser un climat permettant l’organisation des élections à venir.
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