Haïti: Les gangs, des milices au service du pouvoir

Haïti: Les gangs, des milices au service du pouvoir
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Selon le Mouvement Point Final, en Haïti, il n’existe pas de gangs armés, mais plutôt des forces armées informelles ou des milices au service du pouvoir qui terrorisent la population. Contrairement aux gangs armés présents dans d’autres pays, ces groupes en Haïti agissent en toute impunité, sous le regard des autorités haïtiennes. Ils ne sont pas de simples gangs, mais plutôt des forces armées informelles ou des milices qui ont pour mission d’exterminer la population haïtienne.

L’insécurité qui règne en Haïti est devenue une forme de gouvernance ou une politique publique. Cela fait partie d’un projet du régime en place pour maintenir le pouvoir, ainsi que d’un plan de la communauté internationale visant à dépeupler le territoire haïtien afin d’exploiter les nombreuses ressources minières rares et inexploitées du pays.

L’histoire des milices ou des forces armées informelles en Haïti remonte à l’époque post-coloniale. Après l’indépendance d’Haïti, les paysans se soulevaient régulièrement pour réclamer des terres et de meilleures conditions de travail. Ces soulèvements entraînaient souvent des conflits et la chute du pouvoir.

Les Cacos étaient des brigands armés et révolutionnaires qui ont combattu l’occupation américaine de 1915. Ils ont mené une guérilla urbaine contre les marines américains, mais n’ont pas réussi à résister à leur supériorité militaire.

Sous la dictature des Duvalier, le président François Duvalier a créé sa propre milice appelée les “Tontons Macoutes” pour maintenir le pouvoir et assurer la sécurité intérieure du pays.

Après la chute des Duvalier, une nouvelle ère démocratique a commencé en Haïti. Cependant, lors du coup d’État militaire de 1991, une milice appelée FRAPH, dirigée par Emmanuel Constant, a terrorisé la population haïtienne qui réclamait le retour de Jean Bertrand Aristide.

Après le retour à l’ordre constitutionnel en 1994, le président Aristide a armé les bases populaires du Mouvement Lavalas, transformant certains d’entre eux en gangs armés.

Lorsque le parti PHTK est arrivé au pouvoir en 2010, le pays a été gangrené par la corruption et la criminalité. Les gangs armés ont été institutionnalisés et ont été soutenus par les Nations Unies et la communauté internationale. Aujourd’hui, il existe plus de 300 groupes de gangs armés en Haïti, avec plus de 600 000 armes illégales et plus de 400 000 jeunes armés qui terrorisent la population.

Pour le Mouvement Point Final, ces groupes de gangs ne sont pas de véritables gangs, mais plutôt des forces armées informelles et des milices qui travaillent en collaboration avec le gouvernement haïtien, au détriment de la population haïtienne et pour plaire à la communauté internationale.

Selon ce mouvement, seul le peuple haïtien, à travers son mouvement “Bwa Kale”, peut sauver Haïti de cette situation.

RLnews( RLN)

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